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Les p'tites mains
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7 avril 2015

Nous sommes le 7 avril 2015. mes pensées

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Nous sommes le 7 avril 2015. mes pensées s'envolent vers cet autre 7 avril qui nous a enlevé Monnie brutalement, sans prevenir.

IIl était là, mon homme, ce jour là... par hasard...

IIl était d'abord le sien et si mon coeur aujourd'hui pleure, il n'est qu'admiration pour la force de celui qui accompagne mes pas.

J'emprumte une fois encore les mots de quelqu'un d'autre.

Quelques mots pour lui en souvenir de ceux que nous n'avons pas su retenir.

 

IIl est de ces événements qui sortent tout le reste de nos pensées,
Certaines circonstances qui nous stoppent nette dans notre lancée,
Il est de ces réalités qu'on n'était pas près à recevoir,
Et qui rendent toute tentative de bien-être illusoire.

J'ai pas les mots pour exprimer la puissance de la douleur,
J'ai lu au fond de tes yeux ce que signifiait le mot malheur,
C'est un souvenir glacial, comme ce soir de décembre,
Où tes espoirs brulant ont laissé place à des cendres.

J'ai pas trouvé les mots pour expliquer l'inexplicable,
J'ai pas trouvé les mots pour consoler l'inconsolable,
Je n'ai trouvé que ma main pour poser sur ton épaule,
Attendant que les lendemains se dépêchent de jouer leur rôle.

J'ai pas les phrases miracles qui pourraient soulager ta peine,
Aucune formule magique parmi ces mots qui saignent,
Je n'ai trouvé que ma présence pour t'aider à souffrir,
Et constater dans ce silence que ta tristesse m'a fait grandir.

J'ai pas trouvé le remède pour réparer un coeœur brisé,
IIl faudra tellement de temps avant qu'il puisse cicatriser,
Avoir vécu avec elle et apprendre à survivre sans,
Elle avait écrit quelque part que tu verserais des larmes de sang.

Tu as su rester debout et je t'admire de ton courage,
Tu avances la tête haute et tu traverses cet orage,
A coté de ton épreuve, tout me semble dérisoire,
Tous comme ces mots qui pleuvent que j'écris sans espoir.

Pourtant les saisons s'enchaineront saluant ta patience,
En ta force et ton envie, j'ai une totale confiance,
Tu ne seras plus jamais le même mais dans le ciel dès demain,
Son étoile t'éclairera pour te montrer le chemin

Grand Corps Malade - 3ème temps

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